Causes du jeu lent imputables aux joueurs.
Il y a plusieurs sortes de joueurs lents :
- Les inconscients à qui on n’a jamais rien dit, alors qu’ils sont archiconnus dans le club mais…
- Les conscients à qui on n’ose rien dire, alors qu’ils sont archiconnus dans le club mais…
- Les conscients qui disent qu’ils ne peuvent pas faire autrement, généralement très mal formés à la base.
- Les je-m’en-foutistes, plus dangereux parce qu’ils se réclament du droit de ne pas être contraints sous prétexte qu’ils sont membres et/ou qu’ils ont payé… (Capitaine et Président où êtes-vous ?)
- Les esprits non compétitifs, comme si l’esprit avait à voir avec quelque chose quand on peine sur un terrain et qu’on importune tout le monde.
- Les fous furieux qui veulent prouver à leurs entourage et partenaires qu’ils sont motivés, alors ça tape dans tous les sens et les minutes tournent ; impossible à raisonner et à calmer sans un cadre structuré.
- Les mal formés ou pas formés du tout qui se lancent sur 18 trous.
- Les peureux de la compétition, généralement aussi mal formés.
- Les joueurs qui ne peuvent avancer au rythme demandé, physiquement limités, mais qui imposent le respect par leur civisme golfique et ne se plaignent jamais.
Heureusement ils ne sont pas nombreux dans chaque club mais les dommages qu’ils causent aux compétitions évoquent un lâcher de loutres dans un élevage de poissons rouges.
On a pu constater que les joueurs bien formés par les pros et bien éduqués par les Marshals se fondent dans le décor des compétitions sans provoquer le moindre problème, excepté de la fatigue sur la fin du parcours vers les trous 14 ou 15. Après 4 à 5 parcours on n’y pense plus.
Et ce sont toujours les autres qui sont lents.
Comment les joueurs perdent-ils du temps ?
- Ils arrivent généralement à la dernière minute, sac non préparé, etc.
- Ils exploitent trop facilement les 5 minutes « autorisées » pour mettre la partie en retard, ce qui augure mal des quatre heures qui suivent.
- Ils n’ont pas fait de practice, donc sont à froid quand ils tapent la première balle. Il faut alors en moyenne quatre à cinq trous pour être à « bonne température ».
Les premiers coups sont régulièrement hésitants et/ou dispersés.
Alors ils mettent la réflexion en lieu et place de la spontanéité du swing, mauvais choix de club, mauvaise ligne, attente devant la balle, swing carré, pas de suivi visuel de la balle, ensuite incapable de lire un green, pas de relève pitch, un tee à la place d’un marqueur, la totale !
Cette attitude est trop individualiste et généralement provient de joueurs dans une forme physique insuffisante avec la tête embrouillée.
Sur les greens, ils attendent, repensent au chemin qu’ils ont parcouru au lieu de rentrer dans la préparation du put à venir.
Lorsqu’on leur demande pourquoi jouer aussi lentement sur les greens, la référence aux joueurs professionnels est souvent une justification bien maladroite et abusive.
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