Combattre le jeu lent, pourquoi ?

Ces quelques données devraient faire réfléchir :

Tous les sports ont une limite temps ou kilomètres.
Mais en ce qui concerne le golf : vous partez à 10h00… et advienne que pourra. Alors comment attirer de nouveaux joueurs, des familles, surtout quand il y a trois enfants avec trois ans d’écart entre eux ?

Constats

Pour combattre ce fléau, partons de quelques remarques bien senties qui, bien que ne faisant pas plaisir à tout le monde, feront cependant progresser la réflexion dans le golf amateur.

• Aucun joueur n’a conscience de son rythme de jeu ; sa seule certitude est de jouer à la bonne vitesse, donc sa vitesse est la bonne !
• Très peu de terrains ont été évalués sur leurs vitesses de jeu.
• Très peu de terrains ont été préparés pour accélérer le jeu.
• Rares sont les clubs qui ont la réelle volonté d’imposer un rythme de jeu.
• Très peu de clubs ont essayé de mettre en place un processus dans lequel le joueur ne peut pas jouer en plus de XXX minutes. Attention : « vous rentrez à telle heure » ne veut pas dire la même chose.
• Trop peu d’éducation du terrain est donnée aux jeunes (nouveaux) joueurs, seulement la pédagogie du swing…
• Seule une poignée d’organisations de compétition se pose la question du temps de jeu, pourtant plus le nombre d’inscrits augmente, plus cette question devient importante.
• Les règles sont la référence, mais l’étiquette, le bon sens et maintenant l’éducation ne le sont pas ou plus.

Le jeu lent est l’affaire de tous, des joueurs bien sûr, mais avant tout des responsables de club (président, capitaine et secrétaire).

Ce travail a pour objet d’analyser les raisons du jeu lent et de proposer des solutions largement éprouvées, applicables à chaque club et de présenter le travail du Marshal.

Les solutions sont individuelles, chaque club est différent mais, le jeu lent est communautaire !